La Volga à Nijni Novgorod
Le 18 juin.
Le matin, on fait un tour dans Suzdal qui doit être une petite ville bien agréable, mais comme le kremlin est en travaux , qu'on ne peut pas le visiter, et que là bas à 5000Kilomètres le Baïkal nous attend, on fait de grosses courses à Vladimir puis on prend la M7 en direction de Nijni Novgorod.En bordure de la route des panneaux indiquent que des élans peuvent traverser. Des élan ? Voilà qui nous étonne mais renseignements pris, effectivement des élans vivent dans ces forêts. Vers 1 heure de l'après midi on s'arrête pour faire un tour en forêt et pique-niquer et c'est un gros orage qui nous chasse puis, le soleil revient. A Nijni Novgorod, grosse ville de 1 250 000 habitants, c'est la galère pour trouver l'auberge de jeunesse où d'après Park4night on peut stationner avec un fourgon. En fait, c'est un mauvais tuyau car la cour de l'AJ est toute petite mais cette aventure nous permet de nous promener dans la quartier universitaire avec de belles façades, des parcs et des avenues très arborée. Ici aussi la mode des trottinettes sévit . On pense sortir de la ville pour essayer de trouver un endroit où faire étape pour la nuit, puis, en descendant au bord de la Volga, on s'engage sur une petite route qui va vers un bagna et là, au dessus de la promenade le long du fleuve on trouve un parking aprfait et au calme. On se gare pour la nuit puis on va se promener au soleil le long du fleuve.a notre retour, on trouve un camping car allemand garé à coté de nous. Eux arrivent du Kazakstan et rentrent en Allemagne contents mais fatigués de leur voyage.
Le 19 juin
On reprend la M7. Finalement, ce sera Perm. Arrivés aux portes de Kazan, un embranchement indique la direction de Perm, directement. On n'entre donc pas dans Kazan.Nous préférons admirer la Nature avec un grand "N" présente partout en Russie, les sous bois fleuris avec la dominante bleue à cette saison des lupins, à ces grandes villes de plus de 1 000 000 d'habitants. La déviation qui permet d'éviter Kazan à travers la forêt est vraiment excellente.Vers 18 heures on arrive à la station service Lukoï qui dispose d'un grand parking en bordure de la forêt mais, l'emplacement ne plaît pas trop à Gilbert er comme il y a un petit village tout près, on décide d'aller voir si on ne trouvera pas mieux et moins agité que sur un parking de station service et effectivement, à coté de l'épicerie du village il y a un parking de ettre battue qui ferait bien notre bonheur, alors, Gil, muni de son traducteur magique, fidèle à notre habitude de nous signaler lorsqu'on s'arrête dans un village va dire à l'épicière qu'on va passer la nuit sur ce parking à coté de chez elle. Je ne sais pas dans quel quiproquo nous à plongé Google traduction, toujours est-il qu'un client qui était là nous dit de le suivre qu'il va nous conduire quelque part en voiture et nous voilà repartis en arrière vers une petite ville plus à l'intérieur. Au bout d'une quinzaine de kilomètres sur une petite route défoncée, on s'arrête devant un petit hôtel. On descend et je le vois qui demande à la réceptionniste si elle à une chambre libre. La tête de la réceptionniste devant ces deux touristes plus très jeunes, les mains aux poches, sans bagages avant même que j'ai pu m'expliquer, elle nous demande si nous avons des papiers et signale que de toutes façons elle est au complet Bon, je lève le mal entendu en lui expliquant que nous voyageons en camping car , que nous dormons et vivons dans notre camion et que nous cherchons seulement un parking pour nous garer pour la nuit . La notion de camping car semble lui échapper ainsi qu'au gentil monsieur qui nous a conduits jusque là avec sa voiture. Bon son parking est minuscule et déjà rempli par ses clients. Retour au fourgon où nous faisons voir à notre guide que nous pouvons cuisiner, dormir et même nous doucher dans notre véhicule. Il n'en revient pas et du coup nous ramée vers la route principale ....à la station Lukoï que nous avions snobée Bon, ça suffit, on s'installe donc là pour la nuit, non sans aller faire un petit tour dans la forêt voisine.
Le 20juin.
Etape très très longue de plus de 600 kilomètres à travers les forêts, et les champs, d'autant plus longue que la Pimprenelle du GPS a tendance à confondre itinéraire le plus court avec itiniéraire le plus rapide. Elle nous conduit donc par des petites routes de campagne quasiment désertes où dépasser le 50 Km/H est une performance, mais bon; au moins on traverse de jolis petits villages avec leurs maisons de bois peintes de couleurs vives, que les grandes routes évitent systématiquement. En ce moment, dans les campagnes qui embaument, tout le monde ramasse le foin, certains ont des botteleuses, d'autres montent des meules comme autrefois mais aucun n'emballe le foin comme en Europe dans du plastique et c'est super je trouve. A la tombée du jour, on croise des petits troupeaux de vaches qui rentrent à l'étable pour la traite et la nuit. Quant à nous épuisés secoués par la route mais ravis de notre journée "à la campagne profonde" on se re arrête sur une station service. La gérante bien aimable nous fait nous garer derrière à coté de sa voiture où, nous dit-elle, nous serons plus au calme....Mais bon, comme la route est déserte... Au fait, en cours de route on a changé d'heure + 1 heure par rapport à l'heure de Moscou donc + 2 heures par rapport à l'heure française.
Le 21 juin.
Nuit bien calme en effet. On repart donc en direction de Perm. Après un bon morceau de route blanche finalement moins mauvaise que le mauvais goudron d'hier on rejoint la M7 avec son trafic intense de voitures et de camions.On change encore d'heure en quittant l'Oural et en entrant dans le district de Perm ou on arrive en début d'après-midi.
Pour moi, Perm c'est plus le souvenir de Perm 6 etdu goulag finalement que le docteur Jivago. ...On arrive à Perm en début d'apès-midi avec une chaleur écrasante. On trouve un parking en centre ville en plein soleil et on va se promener en ville. Décidément, je n'aime pas ces immeubles en briques du XVIII° siécle dévorés par les intempéries et mal entretenus. On descend vers la rivière Kama bordée comme toujours dans les ville Russes par une jolie promenade, puis on erre dans les quartiers autour à la recherches de quelques rues qui nous remémoreraient le Docteur Jivago, en suivant la bande verte peinte sur le trottoir, mais rien de bien remarquable. En remontant la grande avenue devant le complexe universitaire un attroupement de jeunes sur leur 31, musique et rires qui s'apprêtent à monter dans un bus. Comme on s'arrête pour les regarder, un vieux monsieur m'explique que ce sont des étudiants qui vont aller à la campagne fêter leur remise de diplômes et la fin de l'année scolaire. Voilà qui me remets le sourire aux lèvres car pour ma part, j'avais trouvé le centre ville bien triste malgré l'animation.
Le long de la rivière Kama à Perm