Site archéologique de Quilmés
Le 10 Mai,
Après la visite au musée de la Pachamama, visite trés interréssante des ruines de Quilmes.
La ville fondée par le peuple Diagana n'a cessé de s'agrandir depuis le huitième siécle avant J.C jusqu'au XI° siécle Après J.C époque de son apogée. Au XIV°S conquise par les Incas, elle s'agrandit encore pour atteindre 130 ha. Vivaient là de 3 à 5000 personnes et la zone d'influence de la ville s'étendait à 15 000 personne vivant à la périphérie de la ville dans les vallées Calchaquies. Calchaquie en l'honneur du grand chef ( Cacique ) Juan Calchaqui qui organisa la résistance aux conquistadores espagnols qui mirent plus de 130 ans pour pacifier la région et n'y parvienrent qu'en exilant les Quilmés vers Buenos Aires d'où le nom d'un des quartier de Buenos Aires : Quilmés où ils s'étaient tous regroupés.
Les maisons étaient enfouies dans le sol et recouvertes de toits en torchis. La terre extraite pour creuser les maisons était entreposée entre les différentes constructions de telle sorte que les rues, un véritable labyrinthe, se trouvaient au niveau des toits . Dans le bas du village on trouve de grandes maisons rectangulaires qui abritaient plusieurs familles, probablement les ouvriers et les artisans. Des constructions circulaires dans lesquelles on a retrouvé des pilons servaient probablement d'ateliers. Plus on monte dans la cité et plus les maisons rapetissent, abritant une seule famille à la fois et tout en haut de la cité, deux forts ou poste de gué l'un surveillant le Nord et l'autre le sud. Entre les deux, la maison du cacique dominant le ville et une grotte sacrée servant de temple. A l'entrée de la rue menant à cette grotte, une "pierre à moudre" comme celle que nous avons vue à Talampaya, percée de nombreux trous très rapprochésétait probablement une pierre servant à un rituel. En effet, les archéologues qui travaillent sur le site font remarquer à juste titre que pour moudre le grain, il faut de l'espace libérant le mouvemet ce que ne permettent pas ces trous si rapprochés. Ils pensent donc que : soit ces trous servainet à planter des torches ou bien, remplis d'eau, reflétaient de nuit les différents constellations pour des observations astronomiques ou religieuses. Quoi qu'il en soit, il y a une des ces "pierre à moudre" disposée sur le toit de la grotte sacrée.